Quels sont vos exemples de portefeuilles ETF diversifiés et leurs performances ?

C'est une super question. Perso, je suis assez axée sur la diversification géographique, donc j'ai pas mal d'ETF qui couvrent les marchés émergents en plus des classiques US et Europe. L'idée, c'est de lisser le risque et de profiter du potentiel de croissance de ces zones, même si c'est parfois plus volatile à court terme.

Pour illustrer la diversification, je trouve cette vidéo assez parlante. Elle présente différents portefeuilles ETF, ce qui peut donner des idées :

Après, il faut toujours adapter à son profil, bien sûr.

La diversification, c'est vraiment le nerf de la guerre, surtout avec les ETF. Voir les exemples des autres est toujours enrichissant, mais faut pas oublier que chacun a sa propre tolérance au risque et ses propres objectifs. Perso, j'ai un truc assez classique, mais que je trouve solide : un ETF World (genre CW8) pour la grosse majorité, disons 70%, complété par un ETF axé sur les small caps (IWDA, environ 15%) pour essayer de capter un peu plus de croissance. Le reste (15%), je le répartis entre un ETF immobilier (un REIT global) et un ETF sur les infrastructures. Ça me donne une exposition à des actifs un peu différents, histoire de décorréler un peu le tout. Côté performance, c'est sûr que ça dépend des années. Y'a des périodes où le World cartonne et où les small caps traînent la patte, et inversement. Mais sur le long terme, je suis plutôt satisfait. L'important, c'est de pas paniquer à la moindre fluctuation et de garder le cap. Faut pas hésiter non plus à rééquilibrer de temps en temps pour garder les proportions qu'on s'est fixées au départ. En parlant de ça, je suis tombé sur un article intéressant avec des Exemples de portefeuilles ETF diversifiés. Ça peut donner des idées de répartition sectorielle. Après, faut se méfier des promesses de gains faciles, hein. Y'a pas de formule magique, juste du bon sens et de la patience. Et surtout, bien comprendre ce dans quoi on investit. Pas investir sans connaître les tenants et les aboutissants, c'est le meilleur moyen de se planter. C'est quand même fou qu'on investisse des sommes parfois importantes sans vraiment savoir ce qui se cache derrière tout ça.

Tout à fait d'accord avec cette approche "solide" ! L'ETF World comme base, c'est du bon sens. Pour ma part, je pense que c'est bien de ne pas oublier les obligations d'entreprises (Investment Grade de préférence, pour limiter les risques) car elles peuvent jouer un rôle amortisseur en période de turbulences sur les marchés actions, et ainsi réduire la volatilité globale du portefeuille. Bon après, c'est sûr que ça dépend de l'horizon de placement et de l'aversion au risque de chacun.

Bon, après avoir regardé la vidéo et potassé quelques articles, j'ai finalement opté pour un truc assez simple, mais qui me semble pas mal. J'ai pris un ETF World bien diversifié, et j'ai complété avec un ETF sur les marchés émergents comme suggéré. On verra bien ce que ça donne sur le long terme. Merci pour vos conseils en tout cas !

Bien vu.

Je rejoins l'avis sur l'approche "solide" avec un ETF World comme base. C'est une fondation rationnelle pour qui cherche à se diversifier sans trop se prendre la tête. L'idée d'intégrer des obligations d'entreprises "Investment Grade" me semble judicieuse, surtout dans le contexte actuel. Pour étayer ce point, j'ai consulté des données récentes qui montrent que, historiquement, les obligations d'entreprises IG ont tendance à mieux performer que les obligations à haut rendement en période de ralentissement économique. Par exemple, une étude de Morningstar de cette année révèle que lors des trois dernières récessions, les obligations IG ont affiché un rendement total moyen de 4,5 %, contre seulement 1,2 % pour les obligations à haut rendement. Ensuite, l'allocation entre actions et obligations dépend vraiment de l'appétit pour le risque et de l'horizon de placement. Pour un profil plus conservateur ou un horizon plus court (disons, moins de 10 ans), une allocation plus importante aux obligations peut être pertinente. Inversement, pour un profil plus agressif avec un horizon de placement long (plus de 20 ans), on peut se permettre de privilégier les actions. En parlant de ça, j'ai lu un rapport de BlackRock qui suggère qu'une allocation "60/40" (60 % actions, 40 % obligations) reste une stratégie pertinente pour beaucoup d'investisseurs, mais qu'il faut l'ajuster en fonction des conditions de marché et de ses propres objectifs. Ils estiment que, dans l'environnement actuel de taux bas, il peut être intéressant de surpondérer légèrement les actions par rapport aux obligations pour aller chercher un peu plus de rendement. L'article indiquait qu'un portefeuille diversifié avec 60% d'actions et 40% d'obligations a, en moyenne, eu une volatilité inférieure de 25% par rapport à un portefeuille 100% actions sur les 20 dernières années. À mon humble avis, la clé, c'est de trouver le bon équilibre et de s'y tenir, tout en étant prêt à faire des ajustements tactiques si nécessaire. Et, bien sûr, de ne jamais investir dans quelque chose qu'on ne comprend pas parfaitement.

C'est un excellent point. L'allocation 60/40 est un classique, mais il faut voir ça comme un point de départ. La pondération actions/obligations doit aussi tenir compte de l'âge. Plus on avance en âge, plus il faut logiquement augmenter la part obligataire pour sécuriser le capital. C'est pas une science exacte, mais une bonne règle de base.

Merci Bernard et DigitalReflect pour ces analyses bien documentées et cet article de BlackRock, c'est exactement le genre d'infos que je cherchais. Ça aide beaucoup à prendre des décisions éclairées.

Tout à fait, Quantix7. C'est en partageant ce genre d'infos qu'on avance. Le but, c'est que chacun puisse se faire son propre avis et construire un portefeuille qui lui corresponde vraiment.