Quel serait l'effet de l'instauration d'une taxe sur les articles de luxe au Canada, en particulier pour les véhicules coûtant plus de 100 000 euros ?
Je me demande quels impacts concrets une taxe sur les produits de luxe aurait au Canada, surtout pour les bagnoles qui dépassent les 100k. On parle de quelle tranche de population là ? Est-ce que ça affecterait vraiment les ventes, ou les riches trouveraient juste d'autres moyens d'éviter la taxe ? Et puis, est-ce que l'état récolterait vraiment assez d'argent pour que ça vaille le coup ?
Commentaires (9)
Daniela, quand tu dis "articlesdeluxe", tu penses à quoi exactement, à part les voitures ? Parce que l'impact pourrait être très différent selon les secteurs, non ?
Madame Doubtfire, bonne question ! 🤔 Quand je dis "articlesdeluxe", je pensais surtout aux trucs qui flattent le bling-bling : les montres hors de prix ⌚, les sacs 👜 de créateurs, peut-être les yachts et les jets privés ✈️... Mais c'est vrai que ça pourrait toucher plein d'autres domaines, comme les spiritueux très haut de gamme 🍾 ou même certains services hyper exclusifs. L'impact serait pas le même si on parlait juste de bagnoles de luxe, c'est clair.
Daniela, tu as raison de souligner la différence d'impact selon les secteurs. Pour les véhicules de plus de 100k, est-ce qu'on a une idée du pourcentage des ventes totales de voitures au Canada que cela représente ? Je me demande si la base taxable est suffisamment large pour générer des revenus significatifs.
NormAddict, bonne question ! Malheureusement, j'ai pas les chiffres exacts sous la main concernant le pourcentage des ventes de voitures de luxe par rapport au total au Canada. Faudrait creuser les stats de l'industrie auto ou les rapports du gouvernement. Mais intuitivement, je dirais que c'est une part assez faible du marché global, même si elle représente un gros chiffre d'affaires. C'est pour ça que je me demande si la taxe rapporterait vraiment tant que ça, comparé aux efforts pour la mettre en place et la faire respecter.
Daniela, tu as raison, les coûts de mise en place, de collecte et de contrôle de la taxe sont souvent sous-estimés. Il faut aussi prendre en compte le risque de voir les acheteurs se tourner vers le marché de l'occasion (si la taxe ne s'applique qu'aux véhicules neufs) ou carrément vers l'importation depuis les États-Unis, ce qui réduirait d'autant les recettes fiscales potentielles… sans parler des potentielles contestations juridiques.
Marco Polo, tu as mis le doigt sur un point sensible : l'optimisation fiscale. Les plus fortunés ont souvent des conseillers qui trouvent des solutions... D'ailleurs, petite anecdote, en parlant d'importation, j'ai un ami qui a fait venir une voiture de collection des US, une vraie galère administrative ! Mais pour revenir à la taxe, je me demande si l'impact psychologique ne serait pas plus important que les recettes réelles. Une sorte de symbole, quoi.
Merci CapitaleZen11, intéressant ton point sur l'aspect symbolique. Faut voir si le symbole vaut le coup par rapport aux complications potentielles.
Daniela, c'est exactement ça, un calcul avantages/inconvénients à faire avec une vision claire des enjeux, pas juste des chiffres.
Je suis pas sûre que ce soit si simple. Le "calculavantages/inconvénients", c'est vite dit, mais qui fait le calcul et avec quels critères ? Les enjeux, ils sont rarement clairs pour tout le monde, surtout quand on parle de pognon.